Harper

Bonjour à toutes!

Me voici de retour avec un modèle que je veux coudre depuis 3 ans… il n’est jamais trop tard pour se lancer ! 😉

Le modèle

Harper est un pantalon paper bag, c’est à dire qu’il a une taille très haute et de jolies pinces pour structurer la silhouette.

C’est un vrai pantalon avec une vraie braguette (je le précise car cela aurait pu être une braguette décorative, mais non).Les jambes sont droites. Il possède également une ceinture.

Vous pourrez le trouver dans le magazine La Maison Victor Mars-Avril 2018.

Le montage

J’ai cousu une taille 36, mais j’aurais sans doute pu coudre un 34. En général, c’est la seule marque pour laquelle je couds une taille en dessous…

Le tissu est un espèce de sergé avec un peu d’élasthanne. Il possède de jolis chevrons, et j’adore sa couleur !! Malheureusement il déteint énormément, mes doigts étaient bleus schtroumph lors de sa couture… J’ai eu beau faire un trempage dans du vinaigre, il continue de déteindre légèrement lorsque je le porte, ou que je gratte légèrement le tissu avec mes doigts…

Si je repoussais la couture de ce pantalon depuis des années, c’est parce qu’il me faisait clairement peur… J’ai vu de nombreux articles sur les blogs indiquant que les couturières avaient du faire pas mal de retouches, je ne me sentais pas du tout à la hauteur…

J’avais quand même pris le temps il y a longtemps de le décalquer, donc quel bonheur quand j’ai retrouvé mes calques! Parce que vous le savez, les patrons de la Maison Victor, c’est une vraie plaie à décalquer… Les pièces sont sur plusieurs pages différentes, il faut les recoller entre elles, sans compter le fait qu’il faut ajouter les marges de couture… Il y a bien une heure de travail minimum rien que pour avoir le patron…il vaut donc mieux être très motivé !! 😉

Le montage commence par les pinces, jusqu’à là rien de compliqué. Il me manquait la fermeture éclair pour le pantalon, je l’ai commandée et le temps qu’elle arrive j’ai quand même pu avancer sur d’autres étapes du montage.

J’ai cousu pour commencer les pinces devant, puis les pinces du dos, puis je me suis occupé de la ceinture.

Je n’ai pas eu de soucis pour coudre les poches, j’ai vu sur un blog qu’il y aurait une erreur sur une pièce des poches, mais je ne l’ai pas constatée.

Jusqu’à là, tout était bien expliqué. Et puis……il a bien fallu passer au montage de la braguette……. Alors là… J’ai bien du relire 10 fois les explications, tout retourner dans tous les sens… le trou noir ! Incompréhensible… J’ai donc fait plein de tests, regardé plein de vidéos différentes pour comprendre comment il fallait faire (notamment celle-ci, même s’il ne s’agit pas du même montage, on peut voir les différentes pièces et comprendre comment il faut les positionner)

Si vous êtes débutante, je vous conseille de faire des tests avec un surfil, comme ça vous pourrez l’enlever tranquillement sans faire de traces.

Honnêtement, une fois l’étape de la braguette finie, ça va tout seul. Le reste est suffisamment bien expliqué.

Après avoir cousu les jambes ensemble et la fourche, je me suis aperçu que ça plissait un peu au niveau des hanches, et ce n’était pas joli… J’ai donc repris les côtés sur 1cm jusqu’aux genoux.

J’ai du démonter la ceinture pour cela, j’étais au fond du seau… Après avoir passé tant de temps à tout coudre minutieusement, tout défaire m’a mis un gros coup au moral… En général quand j’en suis à cette étape, je pose mon projet et je me dis que j’y reviendrais plus tard… J’ai donc une belle pile de vêtements à reprendre depuis quelques temps… Là je me suis prise par la main parce que sinon j’aurais abandonné rapidement, et heureusement que je ne l’ai pas fait !

Pour les finitions, je n’ai pas fait d’ourlet comme indiqué dans le montage, mais j’ai rajouté une bande de tissu afin de créer un revers. Et voilà, c’est à peu près tout. Heureusement que je n’ai pas compté les heures de boulot, parce que pffiou…………..Mais au final il ressemble tout à fait à ce que j’espérais, alors ça vaut les quelques heures d’arrachage de cheveux 😉

Chemisier Jessica

Bonjour à toutes!

Cette semaine un petit chemisier de la Maison Victor sur lequel j’ai immédiatement craqué lorsque je l’ai vu dans la preview du magazine de Décembre! Il m’a tout de suite fait penser à mon chemisier Reina (ici ou ici) avec ses petites brides toutes mignonnes, et l’empiècement dos, je ne pouvais pas passer à côté!

La marque

Comme d’habitude avec la Maison Victor, il faut décalquer le patron sur la planche, et recoller certains morceaux qui sont en 2 planches. Si on ajoute également le fait qu’il faut rajouter les marges de couture, autant dire qu’il y a du travail en amont!

J’ai réalisé une taille 34, ma taille chez la Maison Victor même si je fais un 36 dans le commerce, et c’est parfait. J’avais un peu peur que ça tire au niveau des emmanchures mais c’est nickel!

Le modèle

C’est donc un petit chemisier avec un boutonnage à brides sur le devant, un empiècement devant/dos, quelques fronces et des petits poignets avec fente invisible.

Le montage

J’ai suivi la moitié des explications je crois….le reste a été fait avec les méthodes que je connais. On commence le montage par le devant avec les fronces et les brides. J’ai longuement hésité à me faciliter la tâche et à mettre un galon boutonnière découvert chez ma copine Stéphanie puis j’ai fini par réaliser la méthode du magazine qui est très bien expliquée et que j’avais déjà vue sur la Reina mais que je n’avais pas appliquée. J’ai acheté pour cela une bobine de cordon queue de rat chez Rascol, il y en a 10m et j’ai utilisé peut-être moins d’un mètre, autant dire que je peux en refaire des chemisiers! 😉Pour la couture de l’empiècement dos, je n’ai rien compris aux explications, je me suis retrouvé avec un devant à l’envers et tout retourné, bref, j’ai abdiqué et appliqué la technique du burrito que j’ai découverte avec mes chemises Reina justement: rapide et facile, pour un résultat tout pareil!Pour les poignets, je ne me suis pas posé de questions, je les ai cousus selon la méthode que j’ai affinée depuis que je couds des chemisiers. J’ai à cet effet réalisé un petit tuto, non pas que je m’improvise professeure de couture, mais si ça peut aider des débutantes (ou pas), ça sera déjà ça 🙂Pour le tissu, j’ai utilisé un voile de coton de mon stock, que j’ai eu beaucoup de mal à associer à un projet. Le motif étant très présent, je ne voulais pas un projet avec trop de détails qui feraient oublier le patron à profit du tissu… Puis ce n’est pas un tissu très fluide, donc l’opposé de ce que j’ai l’habitude de porter, j’ai longuement hésité à le mettre en doublure de manteau… Même si Jessica a de petits détails, je trouve que ça ne les masque pas (on voit bien le système de fermeture), je suis assez contente de cette association (et quel plaisir de voir son stock diminuer, et de passer des tissus qui datent de déjà 2 ans… !)

Je peux dire avec certitude qu’il y aura une autre Jessica. Je ne sais pas quand, mais j’adore ce modèle et j’ai hâte de le faire dans un tissu uni très fluide avec un beau tomber (j’ai une belle soie dans mon stock qui n’attend que ça!).

Chemise Elsa

Bonjour à toutes!

On se retrouve cette semaine avec le début du dressing Automne/Hiver. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez sans doute vu passer ma liste de cousettes automne/hiver. J’ai décidé de prendre le temps d’analyser les patrons que je possède et les tissus déjà en stock, afin de les associer au mieux pour faire descendre mes boîtes. J’ai beaucoup eu tendance à accumuler acheter à mes débuts en couture. Acheter le dernier patron sorti parce que, vous vous rendez compte si il est épuisé! Acheter les tissus qui passent sous mon nez parce qu’est-ce qu’ils sont si beaux! Sans compter le fait que nous sommes soumises à la tentation (Amen) en permanence sur les réseaux sociaux, et que j’ai fini par tomber dans une spirale de surconsommation, ce que j’avais complètement voulu éradiquer dans le fait de faire de la couture et de ne plus acheter de vêtements. Je me suis donc retrouvée avec des patrons jamais réalisés et qui trainent au fond des tiroirs (ou dans les lignes obscures des papiers de soie des magazines Burda) depuis des lustres, et des tissus magnifiques mais jamais cousus car je préfère ne pas les abîmer et en acheter d’autres (rien qu’à écrire cela, j’ai envie de me mettre des baffes….). J’ai adoré Instagram à ses débuts lorsque j’ai découvert la couture, mais je trouve que l’on est tombé dans une spirale de surconsommation, de course aux « j’aime », de qui sera la première à réaliser le nouveau patron sorti il y a 24h avec le tissu le plus tendance du moment, même si cela n’est pas du tout le style de la personne et que ça ne lui va pas forcément…. Je trouve ça moche franchement, sans parler du mauvais sentiment de frustration et de jalousie que cela peut me provoquer. Hormis cela, il y a aussi les personnes, qui, à grands coups de hashtags, essaient de se faire remarquer par les marques pour décrocher le plus de partenariats possibles…. Mais on est plus dans le plaisir là, on est dans la commercialisation! Ne nous méprenons pas, j’adore Instagram car je découvre en permanence de beaux comptes, de belles personnes, et de très jolies créations! J’adore prendre le temps de farfouiller un peu, mais il y a des mauvais côtés qui m’agacent. La couture, c’est du plaisir, c’est une passion, et il faut que ça reste comme ça. Bref, j’ai eu cette prise de conscience comme une grosse claque dans la figure, et j’ai dis stop. Trop de….trop de tout en fait.

Du coup j’ai fait ma petite liste, avec les patrons que je possède et que j’avais déjà envie de coudre depuis plusieurs années, notamment des grosses pièces, comme mes premiers manteaux. J’espère vraiment avoir le temps de tout réaliser, enfin si j’y arrive je pense que je n’aurais plus besoin de grand chose dans mon dressing ^^

Le modèle

Il y avait donc parmi les patrons que je souhaitais réaliser depuis longtemps cette petite Chemise de la Maison Victor. C’est une chemise pas spécialement ajustée (il n’y a pas de pinces), avec patte de boutonnage cachée ou non, un pli creux dans le dos, un petit col et des petits poignets. Assez classique en somme, mais je ne sais pas si c’est le rendu du tissu du modèle ou autre chose, je l’aimais beaucoup.Chemise Elsa (LMV Septembre/Octobre 2016)Tissu Atelier Brunette Nude facet (acheté en coupon (= prix baissés) en Janvier 2017…) – Petits boutons de chemise Rascol – Vliseline 180 – Boutons dorés Mercerie Parisienne

La marque

Le souci principal avec la Maison Victor, c’est le décalquage, et les marges de couture non comprises. Les lignes se croisent et s’entrecroisent, les pièces sont divisées en 2 morceaux sur 2 planches différentes, et les lignes des pièces de col sont pratiquement invisibles tellement elles sont noyées dans la masse! J’ai donc reproduit un seul côté de col que j’ai coupé 2 fois au pli, je voulais être sûre d’avoir quelque chose d’absolument symétrique. Puis après ce travail, il faut encore ajouter les marges de couture… Vous comprendrez donc pourquoi ce projet a traîné, même si au final il n’y a pas énormément de pièces. J’ai coupé un 36 (ma taille habituelle), même si je sais que La maison Victor taille grand, et qu’au niveau du tableau des tailles, je suis dans le 34. J’ai toujours peur d’être serrée aux emmanchures (ça m’est arrivé une fois uniquement sur toutes mes cousettes…parano quand tu nous tiens), et comme je porte toutes mes chemises dans le jean, ça fera juste un effet bouffant en plus.

Le montage

Le montage est assez classique pour une chemise, même s’il s’agissait de ma toute première patte de boutonnage cachée, mais en fait c’est très simple, il s’agit juste de replier plusieurs fois. Toutes mes marques au stylo friction s’étant effacées au fer à repasser, j’ai suivi les indications pour replier à 2,5cm et 5,cm, et pas de soucis. Si j’avais su, je n’aurais même pas pris le temps de marquer les crans, un bon de coup de fer pour marquer les plis fait tout à fait l’affaire. Il faudra recouper le côté gauche de quelques centimètres, mais pas de frayeur, c’est normal!Je dois dire qu’hormis le montage de la patte de boutonnage, je n’ai pas vraiment suivi les explications (même si je les ai parcourues et que je les trouve vraiment accessibles pour des débutantes motivées), je commence à avoir l’habitude de réaliser des chemises, alors je me suis débrouillée (honnêtement en écrivant ceci je me rends compte du chemin parcouru depuis le début…je n’aurais jamais cru dire ça un jour!). Je n’ai pas fait de modifications, à part pour la fente indéchirable, j’ai recoupé 1cm de la largeur pour ne pas que la fente soit trop large. D’ailleurs si vous avez du mal avec les fentes indéchirables, je vous conseille vivement ce tuto des filoutes. Je l’ai visionné plusieurs fois, et depuis toutes mes pattes sont (presque) parfaites! 😉                                                      (bon désolée, il reste encore les traces du stylo frixion… 😉 )

Cousu dodu avait prévenu sur son blog que les têtes de manches en taille 36 étaient bien trop grandes par rapport aux emmanchures, mais je n’ai pas vraiment rencontré ce problème: de l’embu oui, mais pas beaucoup (2/3cm max), j’ai du coup fait quelques petits plis en haut des manches plutôt que de le résorber. J’aime bien rajouter des plis, je trouve que ça rajoute un petit côté plus féminin.

La seule chose qui m’a dérangée, c’est que les fentes de boutonnage sont sur le devant des manches, et pas sur le dos comme les chemises normales. J’ai bien retourné mes manches dans tous les sens, j’ai fait attention à ce que mes crans correspondent sur les emmanchures, mais oui oui, c’est bien comme cela que ça se porte.

Au final encore une cousette qui me plaît bien, ce tissu est vraiment très confortable et très doux! Je pense vraiment refaire ce modèle, je trouve que la patte de boutonnage cachée lui confère un petit truc en plus 😉

Robe Romina

Bonjour à toutes!

Je me suis enfin lancée dans les cousettes d’été, donc normalement fini de vous présenter des hauts pour le moment! Il était temps de changer un peu 🙂

Cette robe fait partie du magazine la Maison Victor mars/avril 2018. J’achète de temps en temps ce magazine, mais toujours après avoir vu les présentations sur Instagram, et là j’ai craqué pour pas mal de modèles, donc vous en verrez sûrement d’autres!                                          La Maison Victor Mars/avril 2018 – Viscose imprimée

La marque

Comme d’habitude avec la Maison Victor, il faut décalquer le patron sur la planche, et recoller certains morceaux qui sont en 2 planches. Si on ajoute également le fait qu’il faut rajouter les marges de couture, autant dire qu’il y a du travail en amont!

J’ai réalisé une taille 36, la Maison Victor a l’habitude de tailler grand, je pense que j’aurais sans doute pu faire une taille 34.

Le modèle

Il s’agit d’une robe un brin rétro, avec un joli décolleté agrémenté de petites brides, des manches bouffantes resserrées par un grand pli creux, et une jupe longueur midi.Je dois avouer que je ne suis pas fan du tout des jupes midi. Je trouve que ça donne toujours un côté grand-mère, et sur un vêtement rétro, je pense que ce n’était pas la peine d’en rajouter! Après ce n’est que mon avis, il y a des tas de personnes qui portent des jupes/robes midi qui assument et à qui ça va très bien. Mais ce n’est pas vraiment mon truc.

Du coup, j’ai recoupé les pièces de la jupe sur le patron de bien 20cm pour avoir un longueur au dessus du genou….

Le montage

Il y a pas mal d’étapes sur cette robe, autant dire que ça peut faire un peu peur… Après pour une fois, j’ai trouvé les explications vraiment très bien, très détaillées (ils expliquent même comment faire des fronces), si on prend bien le temps de les lire et les suivre, ça ne devrait pas poser de problème.

On commence par le montage de l’encolure, qui est très astucieux, et très propre! J’avais déjà réalisé un modèle avec le même type de montage donc pas de soucis, mais quand on est débutante, je pense que ça peut laisser un peu pantoise au début…Pour réaliser les petites brides, la Maison Victor conseille de prendre un ruban, mais j’avais plutôt envie de faire des passants assortis à mon tissu. J’ai coupé 5 petits rectangles de 6 cm de long (par 2 cm de large il me semble), un coup de surjeteuse endroit sur endroit dans la longueur, et hop; une fois retournés, j’avais mes petits passants.

Je vous conseille tout de même de vérifier avec la taille de vos boutons si vous souhaitez faire comme cela. J’ai du acheter des petits boutons à queue de 9mm de diamètre, car mes passants étaient trop justes pour les boutons initialement prévus….

Pour le pli des manches, il faut bien penser à coudre verticalement sur 4 cm de longueur le long du pli: c’est ce qui permettra d’avoir ce grand pli tout le bas de la manche.La jupe est très simple à coudre, il s’agit de 2 grands rectangles à coudre ensemble, puis à coudre avec le haut une fois qu’il est fini. En général je surjette les marges de couture du haut et du bas ensemble, puis on pose l’élastique sur ces marges. J’ai pris un élastique légèrement plus large que ce qui est préconisé, je trouve que ça tient mieux dans le temps, et ça supporte mieux le poids du tissu.

Ce tissu d’ailleurs, ça a été un coup de coeur immédiat. J’ai une grande passion pour les oiseaux de paradis, j’adore ces fleurs, j’ai donc craqué tout de suite. Il est très doux au porter, mais attention aux aiguilles comme d’habitude chez Bennytex… Microtex obligatoire!! D’ailleurs…en cousant un bouton, j’ai touché un fil qu’il ne fallait pas…. J’ai donc une trace pile sur le devant du décolleté… Bon heureusement elle est un peu cachée par le bouton, et pour le reste, j’ai teinté le fil blanc avec un stylo noir (oui on fait comme on peut hein… 😉 )

J’aime beaucoup cette robe, mais une fois portée j’ai eu un doute sur les épaules. Comme j’ai bien marqué la taille avec l’élastique, les épaules sont donc bien plus larges que la taille, et sachant que ce n’est pas mon point fort, je les trouves un peu trop proéminentes.

Bon ça ne m’empêchera pas de la porter, je suis tellement amoureuse de ce tissu que je ferais fi de ce vilain détail 🙂

Blouse Donna

Bonjour à toutes,

Cette semaine on se retrouve pour un grand classique, la blouse Donna de la Maison Victor.

Elle fait partie de ces patrons que la Maison Victor a sorti en PDF pour un prix dérisoire (enfin si l’on compare par rapport au prix du magazine qui comprend une quinzaine de patrons, on est pas gagnant, mais 4,95€ pour un PDF ne me semble pas abusé).

La marque

Le gros plus du PDF, c’est qu’au moins pas besoin de démêler quelle partie du patron il faut recopier, contrairement à la planche qui se trouve dans le magazine. Par contre il faut tout de même ajouter les marges de couture d’1 cm qui ne sont jamais comprises. Je suis partie sur une taille 36 pour mon 36, mais j’aurais tout aussi bien pu réaliser une taille 34.                                                                                              Chemisier Donna – Tuto revers de manches

La réalisation

Ce chemisier n’a pas été prévu pour être cintré, c’est même le contraire. Les premières étapes consistent entre autres à coudre les épaules et les côtés, et une fois fait et essayé…. c’était bien trop grand… !! J’ai donc profité d’avoir mon mannequin, j’ai posé la chemise dessus et j’ai épinglé le long de la courbe de la taille. Ni trop peu ni trop assez, je voulais garder une aisance tout de même. J’ai coupé 4cm (au plus) au niveau de la taille, et heureusement!                                                                (Je l’ai portée toute la journée, d’ou le repassage plus que moyen…)

Hormis les revers il n’y a pas vraiment de difficultés. Après les indications de la Maison Victor ne sont pas très explicites, alors vous pouvez trouver un super tuto ici! J’ai tout de même cousu les revers à points invisibles à la blouse, sinon ils ne tenaient pas en place. Malheureusement j’ai du couper un revers trop long par rapport à l’emmanchure, et du coup il gondole pas mal sur la manche…. Et en dessous de la manche je ne vous en parle même pas, c’est un vrai carnage… Donc interdiction de lever les bras en l’air!                                                                          (On voit bien le revers gauche qui gondole…)Bon, sur le coup, j’ai vraiment trouvé que ça faisait blouse d’infirmière… J’aime beaucoup ce tissu (trouvé sur un vide-tissus) mais le blanc est vraiment…. blanc. Blanc immaculé, blanc infirmier. Heureusement sur les photos je ne trouve pas cela flagrant mais ça sera à re-tester avec un autre tissu!

Pour finir, je vous laisse avec cette magnifique chanson qui m’est restée en tête tout le long de l’écriture de cet article. Ne me remerciez pas, c’est cadeau 😀